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Nouvel album de Catherine Falgayrac: à fleur de mots

Photo cover par David Ken
Catherine Falgayrac par David Ken
Catherine Falgayrac par David Ken
Photos issues du making of réalisé par Bruno Tocaben (Brunsprod)

«Mon père était crooner sur le France, je l’idolâtrai. Il est mort trop jeune.» La chanson française a bercé son enfance, Charles Aznavour, Jean Ferrat, Charles Trénet, Édith Piaf, bref, tous les ténors de la variété française. « Je connais leurs chansons par coeur. L’amour de la musique et du jazz, c’est dans mes gènes», confie Catherine Falgayrac.

Fille d’une artiste lyrique, élevée par sa grand-mère, une femme exceptionnelle issue d’un milieu modeste dont elle a hérité la force et le bon sens. «C’était une révolutionnaire à sa manière », glisse-t-elle. La petite Catherine attend son père Raymond Falgayrac, vedette de La Vie Parisienne musicale à l’Alhambra, la Nouvelle Ève. Le chanteur tourne sans cesse en province, laissant l’enfant rêver à ce père bien aimé, à l’artiste qu’elle deviendra comme lui un jour…

« Je lui écrivais pour lui expliquer combien il me manquait. » L’absence et la musique rythment sa vie… « Après mon bac de français, j’ai suivi le Cours Florent, fait des petits castings. » À 24 ans, elle décroche son premier rôle. « La 5 cherchait une jeune femme sexy, plantureuse pour une émission de TV fantastique, c’est ainsi que je suis devenue Sangria pendant deux ans. » Ils sont conquis par la magnifique blonde, toute en charme et en douceur. S’enchaînent ensuite des séries télé, la météo sur France 3 en 1992. « Je n’ai pas toujours choisi, vous savez, quand on doute de soi… » Puis la chaîne Odyssée, TF1. Où elle va rencontrer l’amour… «Je me suis mariée en 2006 avec Nonce Paolini (l’actuel P-DG de TF1, ndlr). » Un coup de foudre. Qui va changer sa vie. « Passionné également de jazz, il n’a pas cessé de m’encourager à persévérer et à ne pas baisser les bras face aux nombreuses difficultés », se souvient-elle.

Un signe du destin

Une autre rencontre, avec une femme cette fois, est également déterminante dans la réorientation de Catherine Falgayrac. Elle va en effet lui permettre de mettre en oeuvre le projet qui lui tient à coeur. « Elle m’a fait faire un bilan de compétences, explique Catherine, et je me suis enfin permis de chanter, car c’est vraiment ce que je voulais. » Sur les traces de son père, Catherine renoue avec elle-même. Signe du destin, elle retrouve le fils du pianiste qui accompagnait son père sur le France, et qui va à son tour l’accompagner. Elle prend des cours de scat, improvise. Prépare pendant près de deux ans son album, qui va sortir chez Warner et dont elle chantera les titres au théâtre des Trois Baudets.

L’énergie, l’engagement, la sensibilité sont reflétés dans les titres de cet album très mélodique, arrangé de main de maître par Pierre Bertrand, qui a travaillé pour Nougaro ou Aznavour. Anne-Marie Sayan, l’épouse du producteur d’Aznavour, est d’ailleurs devenue la meilleure amie de Catherine. Toujours les signes… La voix jazzy veloutée et élégante de la chanteuse se fait son interprète avec émotion et sensualité. Elle reprend des standards de Gainsbourg comme «L’eau à la bouche » – elle vient d’ailleurs de terminer un tournage sur le chanteur – ou « C’est extra », de Léo Ferré. Les compositions originales de Pascal Assy sont féminines, poétiques et gaies. Elles ont pour noms « Juste une fois », « J’ai les nerfs » ou encore une chanson qui dit bien ce que l’on ressent : «Wanted Catherine Falgayrac ».
La Parisienne

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