Entretien avec Isalou Regen pour la sortie de son livre
« Je voulais te dire I LOVE YOU »
Recueil d’entretiens de sagesse et de philisophie entre une girl NEXT DOOR et un grand Maître tibétain SABCHU RINPOCHÉ
Aujourd’hui je reçoit Emery Doligé, un Maitre du jEU aussi bien qu’un maître du JE.
Prince des influenceurs dès 2005, il est devenu l’influenceur des princes, des politiques , des communicants.
Dans son livre « t’ar ta gueule à la récrée « confession d’un influenceur .
Il nous raconte comment il est devenu
le Créateur du buzzomètre, dandy liberal, défenseur de la parité homme femme, PATAPHYSICIEN, ATHAZAGORAPHOBES
Si , il a été traité de manipulateur, menteur, précurseur, schizophrène , égocentrique, visionnaire, défricheur, provocateur…
Il est surtout quelqu’un qui ne laisse personne indiffèrent
Alors, itinéraire d’un enfant trop gâté ou
confession sans concession D’UN CONNARD DIGITAL !
De plus en plus de clients regardent nos images sur le Roi Instagram ou utilisent nos images sur leur site internet ou sur des écrans en boutique.
Seules les grandes marques de Luxe (Cosmétique, parfum, mode…) continuent à imprimer leurs images en grand format (Affichage).
Les nouveaux capteurs 24X36 affichent eux aussi des mensurations de top modèles, je pense aux derniers S1 et S1R de Panasonic ou encore mon LeicaQ2 à 47,3 MPXL ! Et le prochain Sony 7R4 pas moins de 61 MPXL pour un « full frame » !
Alors, photographier en Moyen-Format en 2019 a-t-il encore du sens ?
Avant d’essayer de répondre à cette question d’actualité à l’heure d’Instagram, je voudrais mettre en avant les qualités et défauts du MOYEN FORMAT pour éclairer le débat.
Instagram @DavidKen
Attention: le format 24×36 mm (ou plein format/full frame), l’équivalent en taille des pellicules 35 mm, en l’un des plus grands formats sur le marché alors même qu’il était considéré comme petit à l’époque de l’argentique. Cela n’a pas manqué au passage de créer la confusion avec le Moyen Format qui, contrairement à ce que son nom hérité de l’argentique indique, s’avère encore plus grand.
Attention aux coefficients de conversion pour les différentes tailles de capteurs, le plein format ou Full frame est égal à 1, donc pour une optique de 50mm sur un full frame nous aurons vraiment un 50mm.
Mais si vous passez au Moyen-Format, le coefficient sera de 0,6 et donc un 50mm deviendra un 80mm (48mm pour être précis)
Et si vous avez un APSC (Ex Fuji XT3) votre coef passera à 1,5et donc votre 50mm (Full Frame) deviendra un 35mm (exactement un 52,5mm)
Comparons les capteurs:
Les qualités:
Le piqué exceptionnel du moyen-format (MF) vient du fait que les photosites qui composent le capteur son très grand et que celui-ci n’a pas de filtre passe-bas (comme certains DSLR), ajoutez à ça des optiques de très haute qualité, et vous avez obtenez « une netteté dans le flou », une continuité qui est plus proche de notre vision. En effet, avec un 24×36 (et pire encore avec un APSC) on est net puis flou quasiment sans nuance, sans progressivité. Et croyez-moi cela change tout.
Avec le MF on a vraiment l’impression de rentrer dans l’image!
On parlera d’un piqué doux, velouté chez Hasselblad (HD6) ou d’ »un look and feel « reconnaissable entre tous chez LEICA (S2).
FUJI qui vient d’arriver dans la course avec la gamme GFX qui rend plus abordable le ticket d’entrée même si ce n’est pas à la portée de tout le monde.
Les capteurs MF permettent d’obtenir des profondeurs de champ bien plus faibles qu’avec de petits capteurs. La profondeur de champ, c’est la zone de netteté de l’image. Ainsi, une faible profondeur de champ permettra d’obtenir un flou d’arrière-plan très prononcé et particulièrement esthétique quand on réalise un portrait, par exemple.
La grande taille du capteur du MF– 3,125 fois plus grand qu’un capteur 24*36 -, n’est pas seulement utile à la qualité de la PDC (profondeur de champ) et au piqué, elle permet également d’obtenir une dynamique plus importante et inégalable .
Les photosites ont besoin d’espace pour capter au mieux la lumière. De par leur surface plus importante, les gros photosites sont plus sensibles et plus réactifs aux faibles quantités de lumière, donc plus précis, et plus efficaces dans des conditions de faible luminosité (attention, le manque de luminosité arrive très vite, et pas uniquement la nuit).
Le moyen format a aussi pour avantage d’avoir une colorimétrie très juste, sans dominance de couleur notable.
Les défauts:
Le premier défaut, celui qui va freiner le plus de monde, c’est bien entendu le prix de l’engin.
Pour entrer dans le monde du moyen format, il faut compter minimum 15’000€ et les prix peuvent dépasser les 40’000€ pour un équipement complet.
Ensuite, il y a le poids, les moyens formats font un peu moins de 3kg en général, ce qui au bout d’un moment finit par peser sur les bras, surtout si on est à main levée. Hasselblad à bien essayé de réduire le poids avec son XD1, mais les optiques restent lourdes.
Le gros point noir est l’autofocus, certains diront qu’avec un tel viseur l’AF n’est pas indispensable, je répondrais que ça reste un confort surtout si vous shootez de jolies filles dans la rue pour une séance de mode!
Autre détail qui peut vite agacer, impossible de shooter en rafale, ce qui peut s’avérer crucial en extérieur avec des modèles.
Les premiers capteurs CCD (ex: Leica S2 006) étaient loin des prouesses en basse lumière des boîtiers plein format type Sony a7!
Ils ont été remplacés aujourd’hui par les nouveaux capteurs CMOS qui permettent de pousser jusqu’à 6400 ISO voir au delà sans trop de soucis de bruit numérique
Et enfin, l’autonomie n’est vraiment pas le point fort des boîtiers MF, même si le GFX 50s de Fujifilm m’a bluffé par son autonomie !
Mais attention aux boîtiers qui s’annoncent: comme le futur Leica S3 ou encore le navire amiral de FUJI le GFX100s et ses 102 millions de pixels, enfin Hasselblad nous revient bientôt avec un HD6 100 millions de pixels.
Pour terminer ce petit survol, il faut rappeler que ces outils merveilleux ne sont qu’au service de notre créativité, leurs grands capteurs nous permettent seulement d’aller plus loin et d’explorer de nouveaux types d’images, avec plus de dynamisme, plus de réalisme.
Reste le plaisir subjectif, celui qui ne s’explique pas et le choix du boîtier Leica, Hasselblad, Phase ONE, Fuji sans oublier Pentax.
Alors, pour répondre à la question initiale:
Photographier au Moyen-Format pour quoi faire?
Dans un monde dominé par la vitesse, la miniaturisation, les fonctions inutiles qui saturent les menus de nos APSC et nos Full Frame je dirais que le moyen format m’a permis d’explorer un Nouveau Monde photographique, où je redécouvre le plaisir de la « belle plaque »
Et croyez-moi, même sur Instagram on perçoit vraiment la différence !
Leica S2(006) 1/1000 F2,5 ISO 800 35mm Summarit-S
GFX 50s 1/500 F4 ISO1600 32mm(GF32-64 F4R LM WR)
GFX 50s 1/125 F4 ISO 400 32mm(GF32-64 F4R LM WR)
GFX 50s 1/125 F4 ISO 1600 32mm(GF110 mm F2R LM WR)
Leica S2(006) 1/125 F2,5 ISO400 35mm Summarit-S
GFX 50s 1/500 F4 ISO 1600 32mm(GF110 mm F2R LM WR)
Pour tous les amoureux de la street photographie, la gamme GR reste le compagnon idéal, discret, furtif, rapide idéal.
Le GRIII ne déroge pas à la longue histoire de ce boitier mythique.
Légèrement plus petit que le GRII, il se loge facilement dans la poche d’une veste ou de votre jeans.
Son 28mm F2,8 est tous simplement exceptionnel.
Son capteur est passé de 16MPXL à 24 MPXL, ce qui vous permet un recadrage tous en gardant une définition parfaite pour un tirage expo.
Pour ma part, je recadre souvent au format carré (Instagram look Hasselblad)
Le capteur me semble meilleur dans sa dynamique, mais un peu moins bien dans les basse lumière au-dessus de 6400 Iso.
Alors, pour tous ceux qui me demande quel boitier pour mes prochaine vacances… la réponse est sans contexte le GRIII
Mais pensez vous munir de 2 batteries extras pour finir votre journée.
Voici quelques exemples de cette première prise en main.
Je viens de tester le nouveau Leica Q2, tout juste sorti du four.
Je ne vais pas ménager le suspens, ce boîtier full frame réuni la synthèse absolue du « «streetphotographer » , celui que j’attendais depuis longtemps!
-Objectif fixe 28mm Summilux 1,7 -Autofocus au niveau des meilleurs Sony -Capteur de 47,3 Millions de pixels -Un viseur d’une clarté inouïe passé à l’OLED pour une mise au point claire et rapide en mode manuel -Un déclencheur silencieux Et enfin une batterie digne de ce nom qui vous garantit environ 350 déclenchements, bien plus que le Leica Q1.